Leçon 6 - Les différents systèmes de notation aux échecs

Si vous ne maîtrisez pas les règles du jeu d'échecs, je recommende le tutoriel sur les règles du jeu d'échecs avant de poursuivre avec tutoriel.

Voici le plan que je propose pour cette leçon :

Maintenant que vous maîtrisez la base des échecs, il vous faut maintenant améliorer votre jeu.  Étant donné que le jeu d'échecs existe depuis belle lurette, nous avons la chance de pouvoir étudier les belles et moins belles parties de nos prédécesseurs afin d'apprendre de leurs bons ou mauvais coups.  Aussi, comme on apprend si bien de nos erreurs, il serait intéressant de pouvoir noter nos propres parties afin de les rejouer pour les analyser, et ainsi découvrir les erreurs (ou les bons coups) que l'on a faites.   Pour nous aider à réaliser ces objectifs, des méthodes de notation ont été élaborées afin de nous permettre de transcrire et conserver une partie d'échecs:

  • La notation algébrique
  • La notation Koch
  • La notation Gringmuth
  • Le code Uedemann
  • La notation Forsyth
  • La notation descriptive

Nous étudierons seulement la notation algébrique dans cette leçon puisqu'il s'agit de la notation la plus utilisée dans le monde présentement.  Certaines autres notations sont employées dans les ouvrages littéraires qui datent de plusieurs années.   Si vous voulez approfondir les autres notations, vous pouvez toujours faire des recherches par vous-même sur le net.

Philippe Stamma introduisit la notation algébrique pour la première fois dans son ouvrage "Le Noble Jeu des échecs" (1745). L'excellent joueur français François-André Danican Philidor (1726-1795) contribua à populariser cette notation. La notation algébrique est aujourd'hui reconnue par la FIDE (Fédération Internationale Des Échecs) et est utilisée partout dans le monde.

Continuons la leçon avec la page suivante sur la notation algébrique.